« Le financement du développement local, quel partenariat entre le Trésor public et les collectivités territoriales sénégalaises ?”. Tel est le thème du dîner-débat de l’Amicale des Inspecteurs du Trésor du Sénégal (AITS), tenu le samedi 19 janvier 2019 à l’hôtel Pullman de Dakar, sous la présidence effective du secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
Monsieur Bassirou Samba NIASS avait à ses côtés Messieurs Cheikh Tidiane DIOP, Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, Abdoul Khadre NDIAYE, Maire de Gayé, Moundiaye CISSE, Directeur exécutif de l’ONG 3D et de Cheikh Ndiaye, secrétaire général de la compagnie Air Sénégal, ci-devant Directeur du Secteur public local.
Après le mot de bienvenue du président de l’AITS, Mamadou DIOP, Monsieur le Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor a profité de l’occasion pour soutenir que ” le financement des Collectivités territoriales au-delà de la fiscalité locale devra s’orienter vers des financements innovants tels que le recours au marché financier et les partenariats public-privés”.
Et Monsieur Cheikh Tidiane DIOP d’ajouter « les besoins de financement des programmes de développement local sont souvent au-delà des ressources issues des dotations de l’Etat et de la fiscalité ».
Il est pour le renforcement du cadre normatif de gestion des collectivités territoriales afin de mieux encadrer et orienter les ressources vers l’investissement qui constitue le meilleur levier pour répondre aux préoccupations des populations.
Auparavant, le secrétaire général du ministère des Finances affirme que, les résultats enregistrés depuis la mise en œuvre de l’acte 3 de la décentralisation méritent d’être encore améliorée.
Monsieur Bassirou Samba Niasse reconnait que «la situation financière des collectivités territoriales révèle quelques difficultés compromettant ainsi l’atteinte des objectifs de développement socio- économique». Ces difficultés sont relatives au changement organisationnel et institutionnel induits par l’acte 3, de même que l’insuffisance des ressources propres des collectivités locales.
A la suite des communications faites par les panélistes Cheikh NDIAYE, Abdoul Khadre NDIAYE et Moundiaye CISSE, on a eu droit à un débat fructueux, de haute facture avec des interventions pertinentes et cohérentes.